La Communauté de l’Auxerrois prévoit d’implanter une zone d’activités industrielles sur la commune de Venoy.
Auxerre Ecologie Solidarités est opposée à ce projet car il fera disparaître des terres agricoles dont certaines sont cultivées en bio par le lycée agricole de La Brosse.
Le risque de pollution du rû de Sinotte est très élevé.
Les analyses du sous-sol effectuées il y a quelques années avaient montré une fragilité incompatible avec le passage intensif de camions.
Nous avons attaqué la délibération au Tribunal administratif de Dijon, notamment en raison du prix d’achat des terres 13 fois supérieur à l’évaluation des Domaines.
Pétition sur : https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-creation-d-une-zae-sur-des-terres-agricoles-venoy-yonne-7019/
Soutiens : ADENY, Auxerre Écologie Solidarités, Bio Bourgogne, Confédération paysanne, Yonne Nature Environnement
samedi 8 octobre, s’est tenue une mobilisation pour dire « non à la bétonisation des terres agricoles ». Outre Auxerre Ecologie Solidarités, de nombreuses associations étaient présentes: Respectons Venoy, ADENY, Auxerre Ecologie Solidarités, Yonne Nature Environnement, Confédération Paysanne, Bio Bourgogne, Ligue des droits de l’Homme.
Des élus (écologistes) du Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté ont apporté leur soutien par la voix de leur responsable de groupe: Claire Mallard. Ci-dessous la lettre qu’elle a adressé à Isabelle Klobukowski (militante écologiste et propriétaire agricole)
Extrait: » Alors que tous les signaux sont au rouge, que notre planète brûle et que le vivant s’effondre, les écologistes sont encore contraints de se mobiliser pour stopper le rouleau compresseur de la destruction du vivant. Pourtant, notre énergie militante devrait se focaliser sur les solutions qui contribuent à transformer nos modes de production, de consommation et d’échanges.
Car l’enjeu est bien préserver une planète habitable, respirable et nourricière, pas pour demain mais pour aujourd’hui car il nous faut lutter sans faille contre le changement climatique et adapter nos territoires à des conséquences violentes dont on ne maitrise pas d’ailleurs la trajectoire et l’intensité des effets à l’avenir.
Les luttes pour préserver les terres agricoles sont nombreuses. Elles témoignent d’un entêtement des responsables politiques incapables d’imaginer et de construire avec la population un nouveau modèle de développement qui concilie écologie et économie.«